La kinésithérapie en cardiologie
La kinésithérapie en cardiologie s’adresse à différentes pathologies cardiaques, notamment la maladie coronarienne (maladie des vaisseaux sanguins irriguant le cœur), les pathologies des valves cardiaques (après chirurgie), les transplantations cardiaques et depuis une quinzaine d’années, les insuffisances cardiaques stables.
Quoiqu’il existe certaines spécificités dans la prise en charge de ces différentes pathologies, on peut globalement dire que la prise en charge du patient cardiaque poursuit les mêmes buts indépendamment de l’origine de sa maladie. Le but du traitement dépendra de la phase dans laquelle le patient se trouve ; l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en a défini quatre.
La kinésithérapie en cardiologie s’adresse à différentes pathologies cardiaques, notamment la maladie coronarienne (maladie des vaisseaux sanguins irriguant le cœur), les pathologies des valves cardiaques (après chirurgie), les transplantations cardiaques et depuis une quinzaine d’années, les insuffisances cardiaques stables.
Quoiqu’il existe certaines spécificités dans la prise en charge de ces différentes pathologies, on peut globalement dire que la prise en charge du patient cardiaque poursuit les mêmes buts indépendamment de l’origine de sa maladie. Le but du traitement dépendra de la phase dans laquelle le patient se trouve ; l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en a défini quatre.
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La phase 0 : phase pré-opératoire
Cette phase s’adresse uniquement aux patients qui vont subir une chirurgie cardiaque (pontage aorto-coronarien, réparation ou remplacement valvulaires, transplantation cardiaque, …).
Le but de la prise en charge en kinésithérapie sera d’apprendre aux patients les exercices respiratoires qu’ils devront faire après l’intervention, de leur apprendre à tousser et évacuer les expectorations éventuelles de manière efficace et de leur donner certains conseils d’hygiène de vie (entre autres sur les précautions à prendre dues à la sternotomie).
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La phase 1 : phase d’hospitalisation
Cette phase concerne aussi bien les patients qui viennent de subir une chirurgie cardiaque que les gens qui ont été hospitalisés pour infarctus du myocarde (traité par dilatation ou traitement médical).
Le traitement par la kinésithérapie pendant la phase 1 est composé d’exercices musculaires afin de lutter contre une fonte musculaire due aux alitements plus ou moins prolongés et d’exercices respiratoires afin de prévenir un encombrement bronchique ou de retrouver des volumes respiratoires normaux après la chirurgie cardiaque.
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La phase 2 : phase de réentraînement à l’effort (rééducation cardiaque)
Cette phase est entreprise en centre spécialisé. (Services de kinésithérapie hospitaliers au GD de Luxembourg). Elle commence à la sortie d’hôpital pour les patients ou elle est indiquée. Son but est triple : augmenter la capacité à l’effort des patients (ce qui apporte au patient plus d’aisance dans les activités de la vie journalière), prévenir une récidive (prévention secondaire) en aidant (ensemble avec la prise de médicaments et les conseils diététiques adéquats) à diminuer l’hypercholestérolémie, le diabète, la surcharge pondérale et l’hypertension artérielle et troisièmement redonner confiance aux patients.
Cette phase comprend des entraînements de l’endurance dont l’intensité doit être adaptée individuellement aux patients, des exercices de renforcement musculaires et des exercices respiratoires.
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La phase 3 : phase de maintien.
Le but de cette phase est de maintenir les acquis de la phase 2 à long terme. Elle se fait en dehors du milieu spécialisé et elle est organisée au GD de Luxembourg par l’ALGSC- Association Luxembourgeoise des Groupes Sportifs pour Cardiaques.